Par le bais d’une lettre ouverte, Nochlezhka s’est adressée à la vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg afin qu’elle élargisse le réseau de centres d’accueil sociaux ainsi que des abris temporaires de nuit pour les sans domiciles fixes pétersbourgeois.

Rien, toujours rien pour les sans-papiers

Actuellement, pour loger les très nombreux travailleurs migrants, l’administration leur a mis à disposition tout un réseau de foyers payants. Ces appartements se trouvent dans des immeubles résidentiels dont les locataires ont été relogés ailleurs pour diverses raisons.

D’après les statistiques de Nochlezhka, le nombre des sans-abris a augmenté de 1’700 personnes lors des 2 dernières années.

Actuellement le nombre de lits des centres d’accueil de la ville est de 281, plus les 42 lits dont dispose Nochlezhka. En tout – 323 lits pour les plus de 50 000 sans-abris de Saint-Pétersbourg.
L’ONG russe invite donc Madame Kostkine de plaider devant le gouvernement de la ville, une juste utilisation des bâtiments qui ne correspondent plus aux normes exigées pour les immeubles résidentiels de longue durée.

Dans sa lettre, Nochlezhka propose aussi, conformément à l’article 6 de la loi de St-Pétersbourg du 4.04.2006 numéro 100-15 intitulé « Fonds de logement spécial de St-Pétersbourg », d’utiliser cet argent pour la création d’un fonds locatif destiné à la protection sociale des différentes catégories de citoyens, dont les sans-abris.

Ceci permettrait une amélioration majeure des mesures actives destinées à la prophylaxie du sans-abrisme, à l’accroissement du fonds locatif à prix abordables et au développement du réseau d’institutions gouvernementales d’aide aux sans-abris.

Une affaire à suivre.